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Des études démontrent que la méditation est associée à l’amélioration d’une variété d’éléments psychologiques, dont le stress, l’anxiété, l’addiction, la dépression, les troubles du comportement alimentaire et les fonctions cognitives, parmi beaucoup d’autres. Il existe aussi actuellement des recherches sur les effets de la méditation sur la pression artérielle, le ressenti de la douleur, le stress et la santé des cellules.
Cela impacte au moins notre cerveau. Cellules et neurones sont constamment en train de créer de nouvelles connexions et d’en interrompre d’autres en se basant sur des stimulations, ce que les chercheurs appellent la neuroplasticité basée sur l’expérience. Cela modifie les circuits neuronaux du cerveau qui régissent la façon dont on réagit face à une situation. Cela change aussi la structure du cerveau: certaines zones s’épaississent d’autres deviennent moins denses.

Une méditation régulière…
rétrécit l’amygdale (contrôle notre réaction à la peur) L’amygdale est une structure cérébrale essentielle au décodage des émotions, et en particulier des stimulus menaçant pour l’organisme. En effet, l’évolution a regroupé plusieurs circuits du système d’alarme de notre organisme dans l’amygdale. Par conséquent, plusieurs inputs sensoriels convergent vers l’amygdale pour l’informer des dangers potentiels de son environnement. Cette information sensorielle lui parvient soit directement du thalamus sensoriel, ou soit des différents cortex sensoriels.

épaissit le cortex préfrontal (la partie de la pensée et le raisonnement de notre cerveau). Comme l’épaisseur du cortex reflète en partie l’âge du cerveau, on peut penser que la pratique régulière de la méditation est susceptible de ralentir le vieillissement cérébral.
Le cortex préfrontal semble être très riche en neurones aux axones longs qui permettent de relier différentes régions éloignées du cortex. Plus le cortex préfrontal est important, plus il y a d’axones longs et plus l’émergence de la conscience sera favorisée. L’imagerie cérébrale montre aussi une grande activation du cortex préfrontal dans des tâches de mémorisation et de raisonnement déductif.

agrandit l’hippocampe (contrôle notre mémoire, fournit un contexte pour nos réponses émotionnelles).  L’hippocampe ne joue pas de rôle de stockage mais de médiateur, Cette structure cérébrale pourrait jouer le rôle de répétiteur des informations en rapport avec le cortex cérébral.

renforce le cortex cingulaire postérieur (associée à la créativité, la réflexion et la conscience de soi) Le cortex cingulaire postérieur  est, dans le cerveau, une zone à l’arrière du cortex cingulaire ressemblant à une ceinture entourant le corps calleux. Le cortex cingulaire postérieur et l’hippocampe sont les régions du cerveau connaissant la plus forte réduction d’activité métabolique dans la maladie d’Alzheimer. Activation du CCP lors du rappel de souvenirs autobiographiques et la perception de visages familiers (parents, amis).

construit la jonction temporo-pariétale (gère notre capacité à faire preuve d’empathie et l’intelligence émotionnelle) Le carrefour temporo-pariétal est la région du cerveau située à la jonction des lobes temporal et pariétal, en arrière du sillon latéral. Cette région semble impliquée dans de nombreuses fonctions. Elle a aussi été impliquée dans différents processus cognitifs de la cognition sociale comme la théorie de l’esprit et récemment, il a aussi été montré que la stimulation électrique de cette région peut déclencher des illusions perceptives comme des expériences extra-corporelles.

réduit la pression artérielle
stimule notre système immunitaire
nous aide gérer la douleur
améliore le sommeil
prévient les maladies cardiaques

Etude menée par Sara Lazar, neuroscientifique, qui nous montre que la méditation peut réellement changer la taille des régions clés de notre cerveau, l’amélioration de notre mémoire et nous rendre plus empathique, compatissant et souple sous la contrainte.
https://www.nmr.mgh.harvard.edu/~lazar/