Histoire du Shiatsu
L’ensemble des techniques de soins et de bien être, spirituelles (bouddhisme voir certains disent même le taoïsme), les arts martiaux, ont pris naissance en Inde avant de traverser l’Himalaya, et de s’implanter en Chine puis au Japon.
L’ancêtre du shiatsu est, la technique manuelle japonaise, Anma qui connut son apogée à l’époque Edo (1616-1867). Au 19 ème siècle la médecine occidentale sut s’imposer au détriment de la médecine traditionnelle. Au début du 20 ème siècle, les techniques manuelles diverses (dont l’ostéopathie et la chiropraxie) étaient très populaires dans une population à faibles ressources. Le shiatsu est né dans ce contexte, comme une technique par pression des doigts fondée sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise, intégrant des pratiques anciennes et modernes.
Le terme de shiatsu fut utilisé la première fois au Japon, en 1920, par Tenpeki Tamai, auteur du livre Thérapie par pression des doigts (Shi-atsu).
Tokujiro Namikoshi crée sa propre école de shiatsu, parmi bien d’autres courants, en 1940. Il suggère alors à son fils Toru de se former à la chiropraxie aux États-Unis. Si bien que dans le shiatsu de Namikoshi s’établit une relation entre colonne vertébrale et viscères. Ce shiatsu rejoint la sympathico-thérapie ou réflexologie. Ce type de shiatsu est accessible avec une relative aisance car il se passe aisément de références à la Chine et à sa médecine, et se concentre sur la technique du soin. Il est certainement, de ce fait, le shiatsu le plus répandu dans le monde, et se veut avant tout une technique de toucher. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Shiatsu)
Le Ministère japonais de la Santé, reconnait officiellement le SHIATSU en 1955.
En 1959, il est chargé de cours de psychologie clinique à l’Académie Japonaise de Shiatsu. Il fonde le IOKAÏ en 1960, il ouvre l’institut IOKAÏ à Tokyo huit ans plus tard. Jusqu’à sa disparition en 1981, il enseignera le shiatsu des méridiens basé sur sa propre théorie et son expérience clinique non seulement au Japon mais également à l’étranger (Hong-Kong, Corée, Canada, USA, Europe).
Son innovation majeure aura été, partant des textes anciens, de redécouvrir, au travers de son expérience clinique, le parcours de chacun des douze méridiens dans l’intégralité du corps et d’étendre à l’intégralité de ces parcours la pratique du Shiatsu, afin d’en parfaire la technique et d’en accroître l’efficacité. (https://www.iokaishiatsufrance.fr/shiatsu/les-fondateurs-du-iokai/).
Kazunori SASAKI pratique le Shiatsu depuis longtemps et a été pendant 7 ans le plus proche assistant de Shizuto Masunaga au centre IOKAI SHIATSU de Tokyo.
En 1981, Sasaki sensei est invité en Europe pour y introduire et continuer le travail deMasunaga sensei sur l’approche orientale et poursuivre l’approfondissement des recherches dans le domaine de l’esprit et de la connaissance de la médecine traditionnelle orientale au travers du Shiatsu. Il a écrit de nombreux articles sur l’ancienne approche orientale et participé à l’écriture de plusieurs livres tels que ‘les méridiens du shiatsu’. Depuis cette époque, Sasaki sensei forme des praticiens et des enseignants de Iokaï Shiatsu dans les huit pays européens affiliés à l’AISE.
‘La chose la plus importante que j’ai apprise auprès de Masunaga sensei, c’est la compréhension de l’approche traditionnelle qui voit chaque fonction énergétique comme un potentiel. Pour cette raison, les méridiens ne sont pas uniquement des lignes matérielles. Ils sont la source vivante de l’énergie corporelle et mentale, le réseau d’animation à travers tout le corps, liant l’interne à l’externe. C’est à travers eux que patients et praticiens peuvent comprendre plus intimement leur vie ‘.